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Photo non libre de droit : crédit : parlonssante.com
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Faut-il jeter à la poubelle nos fidèles déo à bille ? en gel ou en spray ? Risque-t-on un cancer du sein en voulant éviter les effets de la transpiration ? La question se pose depuis la publication dans le Journal of Applied Toxicology d’une étude menée par le professeur honoraire à l’Université de Genève Stefano Mandriota. Celui-ci démontre pour la première fois in vitro la toxicité des sels d’aluminium sur les cellules mammaires humaines.

Des « sels » contenus dans neuf déodorants sur dix actuellement commercialisés à travers le monde. L’innocuité de la substance est mise à mal dans cette étude qui démontre la toxicité du chlorure d’aluminium sur les cellules mammaires humaines. « Cet effet ne se produit que sur les cellules mammaires humaines. Sur les autres types de cellules, les sels d’aluminium s’avèrent inoffensifs. C’est tout à fait troublant ». « Jusqu’à preuve du contraire, je conseille d’éviter ceux qui contiennent des sels d’aluminium », recommande le cancérologue, André-Pascal Sappino interrogé par nos confrères de 24h.ch qui mène lui aussi des recherches sur le sujet, car les soupçons font rage depuis… dix ans ! « Très vite, nous nous trouvons face à des effets dramatiques, raconte le professeur. Nous avons mis deux ans à consolider nos résultats, utilisant différentes sources d’aluminium, de cellules mammaires ainsi que d’autres types de cellules.

Invariablement, les sels d’aluminium, à des doses de 1500 à 100 000 fois inférieures à celles contenues dans les déodorants, s’avèrent toxiques pour les cellules mammaires humaines ». « On observe une succession d’anomalies qui ressemblent étrangement à celles observées dans les cellules en voie de transformation maligne », précise l’oncologie. On sait aussi que chez une femme préménopausée ces glandes sont très actives, donc potentiellement plus sensibles aux agents externes ». Malgré ces études, les recommandations des spécialistes, les doutes profitent encore et toujours à l’accusé (et à qlq intermédiaires non ?), les déodorants corporels « salés » sont toujours en vente libre. Cette affaire est un nouvel épisode des dysfonctionnements de la sécurité sanitaire dans notre belle société de consommation. Après le paraben, le bisphénol… ce sont les sels d’aluminium qui sont « soupçonnés » pour ne pas dire « accusés » d’effets néfastes sur la santé.

Faut-il attendre les recommandations ministérielles ? Les alertes de pharmaco vigilance de l’Afssaps ? Le retrait de la vente ? Pas sûr… au titre du principe de précaution et sachant qu’il y a sûrement encore un bon nombre de composants de notre vie quotidienne qui représentent un danger pour notre santé, je pense qu’un peu de ménage sur les étagères de la salle de bain s’impose… Mais ce n’est que mon avis. Pour savoir si votre déo est « salé » lisez les ingrédients et si « aluminium chlorohydrate » apparaît, bingo ! Les marques comme Ushuaïa surfent déjà sur le phénomène « bio » et mettent en rayon des produits « sans paraben » et « sans sels d’aluminium », d’autres suivront.

2 réflexions au sujet de “”

  1. Les sels d’aluminium tout comme TOUS nos vaccins avec adjuvants sont les prochains scandales sanitaires. Comme l’ont été le plomb, le mercure et l’amiante. Le principe de précaution français est une mascarade. L’Afssaps est d’une totale incompétence. On nous empoisonne délibérément. C’est un véritable scandale.

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    1. Brigitte : je suis entièrement d’accord avec vous. Loin de moi la théorie du complot, mais il est certain quele poids financier de tous ces produits pervertit énormément le système et entravent les actions de tous les organismes censés nous protéger…Les sels d’aluminium sont effectivement le prochain scandal sanitaire…

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